Certificat PAC démontre l’exactitude de nos prédictions

Avec Ringier Advertising, c’est un acteur majeur supplémentaire du marché qui s’est soumis au Prediction Accuracy Check (PAC) de la REMP. Dans une interview avec Anna Müller, Project Manager à la REMP, Mitja Grusovnik, notre Head of Digital Products & Programmatic, parle des résultats de la certification PAC et du chemin vers davantage de transparence dans le ciblage en ligne.

Bonjour Mitja Grusovnik. Au cours des derniers mois, nous nous sommes penchés ensemble sur les prédictions de Ringier Advertising et avons réalisé la première série de certifications. La procédure de contrôle incluait la validation et la vérification des prédictions de ciblage en ligne pour la marque «Blick.ch». Pour quelles raisons Ringier Advertising a-t-il décidé de participer au PAC avec toute la charge de travail que cela entraîne?

L’année dernière, nous avons lancé «Alloy», notre solution informatique interne. Cette plate-forme de gestion des données, que nous avons développée chez nous, nous permet de proposer à nos clients·es un ciblage précis, même sans utiliser les cookies de prestataires tiers, car cette plate-forme repose sur des données first-party. C’était donc l’occasion idéale de faire vérifier nos données et les segments et prédictions auxquelles elles servent de base par une instance indépendante, à savoir la REMP. Ce genre de certification ne peut se faire que par marque et génère, outre un surcroît de travail, également des coûts. Comme «Blick.ch» est notre principale marque numérique et que les résultats nous permettent de démontrer d’une manière générale la qualité de nos segments et prédictions, nous nous sommes lancés avec ce portail média.

Le PAC est le premier produit de la Better Prediction Initiative (BPI) de la REMP, initiative visant à davantage de transparence sur le marché publicitaire en ligne. Pourquoi est-ce important pour Ringier Advertising d’être partie prenante dans cette initiative?

En participant à la BPI, nous voulons montrer l’exemple et apporter plus de transparence sur le marché publicitaire et pour nos annonceurs. La confiance est l’élément de base pour une relation fructueuse et durable avec les clients·es, et une communication la plus transparente possible y contribue, précisément dans le monde complexe de la publicité numérique.

Mitja Grusovnik en entretien avec Anna Müller, Project Manager à la REMP

Vous avez fait analyser les paramètres âge et sexe, ainsi que sexe croisé avec sport. Pourquoi ce choix de paramètres?

Le choix de ces paramètres a été déterminé en premier lieu par le fait que le sexe et l’âge constituent l’un des segments les plus utilisés lors de campagnes en ligne et qu’ils sont faciles à vérifier. Ces paramètres étaient par conséquent parfaitement adaptés pour cette certification. Ringier d’une manière générale et tout particulièrement «Blick» étant fortement focalisés sur le sport, le groupe cible des personnes intéressées par le sport joue pour nous un rôle essentiel et représente une variable supplémentaire idéale dans le cadre de cette analyse. L’intérêt pour «l’info et la politique» par exemple, aurait été pour nous peu pertinent car nous partons du principe que pratiquement la totalité des utilisateurs·trices de «Blick» s’intéressent aux infos et à la politique.

Quel impact positif attendez-vous de la certification PAC dont Ringier Advertising peut désormais se prévaloir durant douze mois?

Il est bien entendu important que nous ne soyons pas les seuls à être convaincus de la qualité de notre ciblage et que cette conviction soit partagée par les acteurs externes à l’entreprise. Cette certification PAC nous permet de démontrer à nos annonceurs la précision de nos projections ainsi que la crédibilité et la fiabilité de notre expertise en matière de numérique et de notre solution informatique «Alloy», développée en interne. La REMP existe depuis soixante ans et elle est, au sein de la profession, un organisme de recherche réputé, de confiance et impartial.

Dans le cadre de sa participation au PAC, Ringier Advertising s’engage à travailler à l’amélioration de ses prédictions. Quelles sont, concrètement, les prochaines étapes prévues à ce titre?

Nous n’allons pas nous reposer sur nos lauriers, mais au contraire, étudier ces résultats en détail. Il existe toujours des possibilités d’amélioration, mais dans le cas présent, elles ne peuvent être que marginales. Je dirais que, dans un premier temps, nous devons nous attacher à nous maintenir à ce très bon niveau.

Dans votre perspective, quelle importance attachez-vous au fait que d’autres acteurs du marché s’engagent sur cette voie vers plus de transparence sur le marché publicitaire?

Si tous les acteurs majeurs du marché unissent leurs efforts, nous créerons une valeur ajoutée plus importante pour les annonceurs et le marché de la publicité numérique. C’est pourquoi nous saluerions bien entendu la participation d’autres régies publicitaires. OneID, où, avec audienzz, CH Media et Goldbach, nous avons créé un identifiant publicitaire conjoint, en est un bon exemple. Cela permet aux annonceurs de s’adresser aux utilisateurs·trices suisses par le biais de plates-formes d’achat programmatiques, simplement, sans chevauchements et en incluant l’ensemble des éditeurs. Jusqu’à présent, cela n’était possible que sur les grandes plates-formes internationales.